En cas d'alerte attentat en Belgique c'est l'OCAM qui est en charge du niveau.
L'OCAM Organisation de la menace est un un service public. Un service public mais indépendant de toutes politiques. Un texte de loi qui le détermine,le rôle de l'organisation mais aussi les fournitures et matériels à disposition. D'autres intervenants entre en jeu, les services de police, brigade antiterrorisme, c'est un ensemble de service, qui ont pour but de donner les informations sensibles en liaison avec un risque de menace pour le pays.
Les informations sensibles.
Toutes les informations ou presque arrivent à l'OCAM. La présence de terroriste sur le territoire dont leur présence à été remarquée ou divulger par un service de l'état. Par le biais des services de douane encore présents en dehors de l'Europe. Un ticket de transport acheté avec une carte de banque au nom de l'individu qui est fiché. Mais aussi par le biais de visuel de types caméras de surveillance ou les réseaux sociaux. Il est assez fréquent qu'un service de police soit prévenu de la présence d'un présumé terroriste par le biais d'une dénonciation. Un individu dont une fiche est crée, est un classé S ( à surveiller ). Dés qu'un individu présumé terroriste ou autre à une fiche S, l'OCAM cherchera à rassembler l'ensemble des fichiers à son sujet. Sa localisation sera aussi actualisée si c 'est possible par le biais de l'électronique ( carte de banque, caméra, etc...). L'OCAM détient un maximum de données sur une personne ficher S. Ses habitudes, ses amis, sa famille, tout est classé sur la fiche. Dés qu'une personne est fichée, il est difficile pour lui de se cacher dans un pays très longtemps. C'est par ailleurs l'une des raisons qui motive les personnes recherchées à fuirent un pays après quelques jours ou semaines Du moins en théorie, dans la réalité, il arrive parfois que l'OCAM ne trouve plus aucune trace d'un individu fiché S. Il est plus difficilement traçable lorsque le terroriste parcours les pays par la route que par l'aéroport.
Le rôle de l'OCAM est défini clairement par la loi du 28 novembre 2006.
Son rôle est d'informer sur le risque d'attentat en tant réel suivant le danger.
L'OCAM défini le risque suivant l' état de la menace.
Niveau 4 ou niveau "très grave" si la menace "est sérieuse et imminente".
Niveau 3 ou niveau "grave" si la menace "est possible et vraisemblable".
Niveau 2 ou niveau "moyen" si la menace "est peu vraisemblable".
Niveau 1 ou niveau "faible" si le pays n'est pas menacé.
Les niveaux d'alerte peuvent être revu et adapter chaque jour.
Le but de ces niveaux est d'adapter sur le terrain le renforcement des services de police ou militaire.
Suivant le niveau habituellement en niveau 1 voir 2 maximum, La vigilance est légère.
A partir du niveau 3 la présence de la police est renforcée sur le terrain, des militaires sont aussi présents dans les rues.
Dés le niveau 4 atteint, plus de doute, c'est l'alerte maximum, des informations confirmées,
font mention de la présence de terroristes sur le territoire et prêt à un attentat terroriste...
Faut-il prendre le niveau d'alerte au sérieux ?
Oui plutôt deux fois qu'une, une fois que l'OCAM à annoncé l'alerte, c'est que des risques sont vraiment réels. Il est donc préférable de respecter les consignes de sécurité recommandées par l'état en coordination avec l'OCAM. Il existe aussi le centre de crise de l'état Belge IBZ . Le site IBZ à pour but d'informer le niveau d'alerte ainsi que certaines consignes à suivre. L'OCAM en coordination avec l'état Belge et les services de police sont à même de décider du niveau d'alerte.
Faut-il céder à la panique ?
Bien sur que non,mais il faut être préparé à des actes de terrorisme en Belgique.
Le risque zéro n'existe pas, au vue de la situation actuelle et du climat sur le territoire Belge.
Il est important de savoir quoi faire, à quel moment agir en cohérence et de façon pertinente.